Résumé :
Le 28 septembre 2008, les établissements bancaires de de la ville de Limbé, au Cameroun, subissent des attaques des agresseurs venus de la mer. Suivent ensuite les prises d’otages dans les eaux de Bakassi en octobre de la même année. Le 17 février 2009, c’est le palais présidentiel de Guinée Equatoriale qui est visé. À la suite de ces actes de violence dans les eaux des pays producteurs de pétrole de la CEEAC, les États membres signent un accord relatif à leur participation conjointe dans une opération de lutte contre l’insécurité maritime dans le cadre de l’organisation sous-régionale le 6 mai 2009. Ces attaques relancent la question des politiques sécuritaires dans les États producteurs de pétrole du Golfe de Guinée à partir du régionalisme appuyé par les décisions de la conférence des 24 et 25 juin 2013 à Yaoundé. C’est à la suite de cette réalité visible de la construction sécuritaire dans cet espace pétrolifère que se pose notre réflexion. Cette réflexion, qui s’appuie sur le constructivisme sociologique, laisse entrevoir l’instrumentation des acteurs chargés de mener la fabrique des politiques de défense et de sécurité des ressources pétrolières dans le Golfe de Guinée. Ainsi, nous avons eu recours à deux types de données : les ressources documentaires et les données orales obtenues à partir d’un guide d’entretien.
Mots clés : Politique sécuritaire, insécurité pétrolière, mécanismes, construction sécuritaire, Golfe de Guinée
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