Depuis deux décennies, le génocide rwandais de 1994 est au cœur des conjectures, justifie «l’ostracisme» du Rwanda et anime les séquences diplomatiques turbulentes entre ce pays en plein boom économique et certaines capitales occidentales. Dans ce registre, les relations franco-rwandaises des dernières années ont été si empreintes d’animosité qu’il n’existe plus, depuis novembre 2017, d’ambassadeur français à Kigali et vice-versa. En fait, le Rwanda accuse Paris de complicité et de participation aux massacres des Tutsis en 1994. À l’opposé, Paris a toujours accusé les autorités actuelles de Kigali d’avoir planifié des assassinats ciblés durant cette séquence sombre de l’histoire de ce pays.
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