Résumé :
La présence des peuples africains hors de leur continent offre un ensemble de considérations opposées selon qu’elle soit envisagée en termes de perte ou de gain, et ce, au regard de la place qu’occupent ces populations dans le développement des pays d’origine. Elle est aujourd’hui considérée comme sixième région aux côtés des 5 régions existantes sur le continent, et ce au regard de son importance démographique, son poids géo-économique et son pouvoir de lobbying sur le continent africain. Ce rôle reconnu à la diaspora africaine n’est pas nouveau. Il tire son essence dans les mouvements panafricanistes et la construction de l’unité africaine à travers les communautés économiques régionales. Cependant, les diasporas africaines dites postmoderne (depuis la fin des années 1960) et/ou digitale (ancrée dans le développement du numérique) ne s’inscrivent pas toujours dans la continuité. Les contextes africains et internationaux aidant, elle s’organise davantage sous un prisme identitaire caractérisé par des « solidarités villageoises », laissant à la traine des actions devant faciliter l’intégration régionale. Son action pour l’intégration régionale ne se limite aujourd’hui qu’à quelques actions isolées.
Mots clés : Diaspora, intégration régionale, panafricanisme, Union africaine
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