Les prises d’otages au Cameroun. Les expériences des régions de l’Adamaoua, de l’Est et du Nord

1
2440

Résumé

Au nombre des questions d’insécurité dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est et du Nord Cameroun, le phénomène de la prise d’otage est sans conteste parmi les problématiques de première importance. Les conséquences socio-économiques de ce phénomène sur ces régions et dans le pays ne manquent pas. Le ralentissement et la dégradation de la filière bovine, l’abandon de villages, la ruine des familles et les pertes en vie humaine en sont une parfaite réalité. Ces conséquences en ont fait une question au cœur des attentions politicoadministratives, sécuritaires, mais aussi, scientifiques. Le phénomène est très peu médiatisé du fait de l’ampleur de la présence de Boko Haram dans la région de l’extrême-nord et la situation critique dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest Cameroun. Pourtant, la prise d’otages mine les régions de l’Adamaoua, de l’Est et du Nord. Comment comprendre survivance de ce phénomène et son expansion dans ces trois régions ? Comment s’opère-til ? Comment y répondre durablement ? Cette contribution tente d’y répondre en optant pour une lecture constructiviste sécuritaire au sens Keith Krause. Il est question de comprendre les motivations et les perceptions des acteurs rebelles ou loyaux dans la déclinaison de leurs choix stratégiques. En privilégiant la prospective pour canaliser et organiser notre argumentaire pour mettre en joue l’opérationnalisation de la prise d’otage dans les régions du Nord, de l’Adamaoua et l’Est et adresser une lecture critique aux réponses qui y sont apportées.

Mots clés : Prise d’otages, régions de l’Adamaoua, de l’Est et du Nord

Pour télécharger la version complète en Pdf, Cliquez Ici

1 COMMENTAIRE

  1. Salut je suis très de ce que vous faite dans le domaine de la recherche. Merci pour l’aide que vous apportez aux jeunes chercheurs que nous sommes.

Comments are closed.